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Quelques aiguisoirs et pendeloques de la Vendée

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Bulletin de la Société Préhistorique Française, tome <ii), 1972, C.R.S.M. n° 5.

Quelques aiguisoirs et pendeloques de la Vendée

par .T.-M. Jauneau

Parmi les différents objets et instruments perforés qui existent en Vendée, il en est quelques- uns qui ne semblent guère avoir attiré l'attention. C'est à ces « oubliés », ne constituant d'ailleurs pas une série homogène, au sens typologique et même fonctionnel du terme, que ces lignes sont consacrées.

Les objets lithiques que nous présentons dans ces pages ne mettent en commun qu'une perforation biconique, se situant toujours près d'une extrémité. Ils peuvent par ailleurs se ranger en deux grandes catégories : les aiguisoirs d'une part, et les pendeloques d'autre part.

Ce dernier terme pourrait gagner à être précisé, mais, dans notre département, la rareté des pièces fait qu'il demeure préférable de se cantonner à des vues générales.

I. — Les aiguisoirs

Dans notre région, l'un des premiers à en avoir dit quelques mots et à en présenter des figures, fut sans doute Fortuné Parenteau. Dans son travail de 1878, il mentionne ainsi deux « pierres à aiguiser, percées d'un trou de suspension » [24], mais sans faire état de leur provenance.

En d'autres régions de France, plusieurs auteurs ont étudié ces pièces et G. Cordier donne à ce sujet une intéressante bibliographie [16].

Pour la Vendée, il ne nous a pas été donné de trouver trace de ces objets dans les nombreux travaux de recensement exécutés par le Dr M. Baudouin. Jusqu'à plus ample informé, force nous est d'admettre que les pièces présentées ici sont restées inédites, à l'exception toutefois du n° 5 de la figure 2. Cet aiguisoir, en effet, fut décrit et figuré en 1935, par J. Ferrier, dans une revue régionale [17]. Au regard des autres pièces figurées dans cette étude, c'est incontestablement l'exemplaire le plus grand. Les trois autres exemplaires font partie des collections préhistoriques du Musée de Fontenay-le-Comte, mais nous n'avons pas découvert à quelle

tion d'origine ils sont susceptibles de se rapporter. Voici leurs caractéristiques :

Fig. 1, n° 1 B. — Saint-Cyr-en-Talmondais (1).

Cet exemplaire en roche beige est relativement plat par rapport aux autres. L'extrémité qui porte la perforation est affectée d'une cassure d'apparence ancienne. Quant à l'extrémité opposée, elle n'a subi aucun travail de régularisation.

Les traces d'affûtage sont particulièrement visibles sur le bord gauche, mais à en juger par la silhouette de la pièce elles ont affecté également le bord droit, ainsi que la face dessinée, laquelle se trouve notablement amincie en son milieu.

Dimensions : longueur : 62 mm ; largeur maximale : 28 mm ; épaisseur maximale : 1 1 mm.

Cet aiguisoir porte le n° 204 des collections préhistoriques du Musée de Fontenay-le- Comte (2).

Fig. 1, n° 3. — Le Givre.

Il s'agit d'un aiguisoir encore très caractéristique, en roche brune, un schiste probablement. Sa forme et sa section sont rectangulaires, ses dimensions s'établissent comme suit : longueur : 60 mm ; largeur maximale : 13 mm ; épaisseur maximale : 11 mm.

L'artisan a su exploiter habilement un filon de roche blanche, dure, pour arrêter net l'extrémité perforée. Quant à l'extrémité opposée, elle est demeurée brute.

(1) Les nus des illustrations sont les mêmes que ceux de la carte. (2) Notons d'ores et déjà que la pendeloque figurée sous le n" 1 A provient comme cet aiguisoir de St-Cyr-en-Talmondais. Il est alors permis de se demander si l'on se trouve ici en présence des « deux amulettes en pierre polie » (26) que B. Fillon exposa à Nantes en 1875, en présentant à cette occasion une partie de ses collections. Fillon était archéologue et historien au Château de la Court d'Aron à St-Cyr- eii-Talniondais, et il fut Maire de la localité.

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